Tout webmaster le sait, Google est le meilleur moyen de référencer son site afin que celui-ci gagne en visibilité. Le moteur de recherche de Mountain View est, en effet, spécialisé dans le référencement et l’indexation de contenu. Cela dit, il n’est plus seulement cela depuis plusieurs mois mais aussi un spécialiste du déférencement.
De quoi s’agit-il ?
Le déréférencement consiste à pénaliser un site web en supprimant son URL à cause d’une violation de droits d’auteurs. En d’autres termes, si un site ou un blog commet des infractions sur le copyright et les ayants droits, Google est en mesure de retirer ses pages web et de supprimer son contenu sur son moteur de recherche. Il s’agit d’un système permettant aux entreprises de protéger leurs contenus ainsi que leur image de tout duplicata. Ainsi, si vous retrouvez vos contenus copiés-collés sur un autre site, un logo ou quelque chose que vous avez créé vous-même, vous êtes en droit de demander à Google de déréférencer ce site. L’un des avantages de cette opération est qu’elle se répercute également sur votre propre référencement en l’améliorant.
Cela marche-t-il ?
Tout d’abord, on ne peut que constater l’explosion des cas de demandes de déréférencement mois après mois et année après année. Nous pouvons, par exemple, comparé rien que l’année 2014 avec 345 millions de demandes traitées au mois de février 2016 seulement où Google a dû s’occuper de 77 millions d’URL (sur une année au même rythme, cela ferait du 924 millions, ce qui est pratiquement le triple). Et pourtant la firme de Mountain View les traite toutes sans exception et, dans 97 % des cas, elle donne un avis favorable à l’entreprise requérante de l’action. Pour information, la société Rivendell est le solliciteur le plus prolifique (18 millions de requêtes de suppression d’URL) du web. Quant au site le plus pénalisé, il s’agit de viciomp3.com (4 147 793 URLs supprimés).