Un journaliste américain a profité d’une fuite des noms de domaines officiels pour pouvoir découvrir l’intranet nord-coréen. Il s’agit d’ailleurs de la seule fenêtre ouverte aux rares internautes du pays.
On note que seulement 28 sites web sont autorisés en Corée du Nord et la plupart d’entre eux sont inactifs. En clair, les internautes nord-coréens n’auront pas du mal à surfer sur internet, vu le nombre de sites accessibles. Cette information est sortie ce mercredi 21 septembre. Une nouvelle qui surprendra sûrement plus d’un. Pour connaître tous les détails, je vous suggérerai d’aller voir http://www.17h43.com.
Comment l’information est-elle sortie ?
Comme indiqué précédemment, seuls 28 sites sont accessibles en Corée du Nord. Cette situation est liée à la dictature communiste qui régit encore le pays rapporte Slate. Plusieurs internautes ont pu accéder à ces informations grâce notamment à une fuite des noms de domaines qui en général finissent par .kp.
Un ingénieur en sécurité informatique, Matt Bryant, a remarqué que l’un des serveurs contenant des données sur les sites autorisés dans le pays était accessible, probablement à cause d’une erreur. Il a d’ailleurs expliqué qu’il dispose désormais d’une liste complète des noms de domaines autorisés en Corée du Nord.
Un faible nombre de sites actifs
Plusieurs de ces sites ont été explorés par Matthew Hughes, un journaliste travaillant pour The Next Web. Il a d’ailleurs indiqué que la plupart de ces sites sont inactifs, mais certains sont bien actifs. En général, les sites actifs parlent de différents sujets : ressources éducatives, technologies, informations scientifiques ou recettes de cuisine.
Toutefois, il faut savoir que le nombre de nord-coréens possédant un ordinateur personnel ou une connexion internet est relativement faible. La majorité doit aller dans la capitale, des bureaux gouvernementaux, des cybercafés ou dans des universités pour en bénéficier.