Pensez-vous qu’être YouTubeur peut être considéré comme un véritable métier, au même titre que comptable ou ouvrier ? Si tout le monde n’est pas de cet avis, il n’en reste pas moins que cette activité permet à des milliers de personnes de gagner de l’argent. Par ailleurs, ils seraient près de 300 000 YouTubeurs à toucher plus de 2 500 dollars par an grâce aux vues qu’ils obtiennent avec leurs vidéos.
Malheureusement, aucun système n’existait jusque-là pour protéger ces YouTubeurs. Cette situation a poussé le célèbre YouTubeur Hank Green (2,9 millions d’abonnés sur sa chaîne) à mettre en place Internet Creators Guild (ICG). Financé par Vidcon, il s’agit d’une organisation à but non-lucratif dont l’objectif est de réunir, représenter et protéger ces créateurs professionnels de contenus audiovisuels.
Les membres
A la condition de vivre ou de vouloir vivre des vidéos mises en ligne sur la toile, tous les « créateurs d’Internet » peuvent intégrer ce syndicat. Quant à la corporation, elle se compose de deux entités, à savoir le conseil d’administration et le conseil consultatif. Le premier s’occupe de coordonner au mieux l’organisation et de faire en sorte que tout fonctionne bien sur le long terme. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il comprend plusieurs spécialistes de la création de contenus vidéo : Anna Akana, Ashley Mardell, Satchell Mardell, Wengy, Olan Rogers, Erin « Aureylien » Wayne ainsi qu’un avocat expert en droit des créateurs en ligne, Jonathan Katz. Quant au conseil consultatif, il a été mis en place pour conseiller les créateurs mais aussi proposer des idées d’amélioration de l’organisation. On y retrouve Hank Green lui-même, Burnie Burns (Rooster Teeth), Louise Pentland, Akilah Hughes et Casey Neistat.
Les objectifs
L’ICG a été créé dans des buts bien précis :
- Être un messager entre les créateurs et la plateforme concernée
- Encourager les médias à mieux parler des vidéos en ligne
- Informer les créateurs sur tout ce qui leur est utile (monétisation des vidéos, gestion des communautés,…)
- Pousser les créateurs à diversifier le type de contenus vidéo
- Participer à des conférences et évènements en rapport avec le domaine
- Unifier la voix de tous les créateurs en ligne.
Cependant, ce syndicat ne jouera aucunement le rôle de « police d’internet ou de YouTube ».