En 2009, le belge Patrick Debois a présenté un nouveau système qui permet d’améliorer la rapidité des développements d’outils dans les entreprises : Devops. Aujourd’hui, ce principe séduit près de 44 % des firmes en activité et tend à se multiplier partout dans l’Hexagone. Mais de quoi s’agit-il et est-ce réellement efficace ?
Le principe
De nos jours, avec la naissance et l’explosion des entreprises numériques, il est plus que temps de réajuster les modes de conception d’applications. Le temps presse et il n’est pas question de perdre 6 mois pour le développement d’un outil au risque de perdre des marchés juteux. Contraction des termes développement et opération, la solution du Devops consiste donc à joindre l’équipe des développeurs avec celles des personnes travaillant sur le terrain et qui utiliseront l’outil. L’objectif est de donner la possibilité aux entreprises d’innover de manière plus facile en réponse aux nouvelles tendances. A l’origine, cette méthode dite « agile » a surtout été l’apanage des grands groupes américains tels que Google, Yahoo et Amazon. Aujourd’hui, elle a aussi été adoptée par un certain nombre de firmes françaises (Free, OVH,…).
Une avancée considérable
Si on en croit l’entreprise américaine Gartner spécialisée dans les techniques avancées, 25 % des 2.000 plus grandes sociétés du monde se tourneraient déjà vers le Devops. La firme française Capgemini a également avancé le pourcentage de 59 % d’entreprises ayant adopté les principes du Devops pour une grande partie de leurs projets dans 32 pays. Malgré cette avancée notable, il ne faut pas croire qu’il est facile de déployer un système Devops, vu que cela chamboule les cultures mais aussi les habitudes en termes d’organisation. En effet, les différents services (développement, production,…) aiment à travailler chacun de leur côté depuis des décennies. Il est donc préférable d’établir au préalable des objectifs communs aux deux groupes pour qu’ils acceptent de collaborer.