« En Asie Pacifique, le e-commerce représente 765 milliards de dollars, soit la moitié du e-commerce mondial. En 2017, il représentera 2 fois les dépenses américaines et 3 fois les dépenses européennes. » Selon les dires de Bosun Kim, CEO de l’agence digitale coréenne Asiance, le Japon, la Chine et surtout la Corée du Sud sont donc des destinations à prendre sérieusement en considération pour tout français désireux de faire du E-business.
La corée du sud, une incroyable opportunité
Pour preuve, Asiance a été fondée en Corée du Sud en 2002 par des français, Olivier Mouroux et Alexandre Lebrun, pour aider les entrepreneurs français à s’établir et à se développer sur les marchés asiatiques. Mais très vite, l’entreprise a dû évoluer pour répondre aux besoins des entreprises locales qui cherchaient à promouvoir leurs images hors du pays. En effet, depuis un certain nombre d’années, la Corée du Sud joue un rôle prépondérant dans l’ensemble de l’écosystème digital asiatique. Et il faut reconnaître que les coréens aiment faire leurs achats en ligne, et surtout à partir de leurs dispositifs mobiles. Par ailleurs, Bosun Kim nous affirme également que « les coréens adorent les marques françaises. Ils achètent beaucoup sur les sites étrangers. Les opportunités sont bien réelles ».
La particularité de l’écosystème digital en corée du sud
Si, en Occident, la grande majorité des internautes et mobinautes ne jurent que par Google, c’est loin d’être le cas en Asie. Les chinois ont Baidu et, en Corée du Sud, la place de leader des moteurs de recherche est occupée par Naver. Possédant 80% de parts de marché dans le pays, ce dernier y est le meilleur portail de recherche, devançant ainsi Google de très loin. Les publicités y sont vendues par heure et ont une place prépondérante pour inciter les coréens à l’achat en permanence. Par ailleurs, l’entrepreneur français qui veut s’y installer doit s’habituer à un écosystème digital très différent de ce qui existe aux Etats-Unis et en Europe. Naver, Daum, Kakao, Tistory, Pandora et autres ont pris la place des Google, YouTube, Twitter, Facebook et Compagnie.